La (dé)considération du travail manuel
La déconsidération du travail manuel, dans notre pays , (pour ne pas parler de « mépris »…) de quand ça date ? D’où ça vient?
Est-ce lié à au développement des machines ? A la division du travail ? A ce moment où l’on a fragmenté le temps de création en des gestes « calibrés » et où l’on a perdu de vue l’ensemble du processus de création ?
Ce moment où l’homme s’est éloigné du produit de son travail en étant affecté à une tâche à effectuer pour plus d’efficacité et de rentabilité , le temps étant devenu… « de l’argent » ?
Si oui, alors pourquoi l’image de l’artisan est, elle aussi, égratignée ? Lui qui accompagne l’objet du début à la fin ?
A pousser une majorité de jeunes vers les études longues et en destinant les travaux dits « manuels » aux moins performants, on ne peut guère parler de valorisation de ces métiers…
Mais est-ce réellement plus gratifiant d’effectuer un travail purement intellectuel qu’un travail manuel ?
Un nouveau regard
Matthew Crawford nous offre un nouveau regard : « J’ai toujours éprouvé un sentiment de créativité et de compétence beaucoup plus aigu dans l’exercice d’une tâche manuelle que dans bien des emplois officiellement définis comme « travail intellectuel ». Plus étonnant encore, j’ai souvent eu la sensation que le travail manuel était plus captivant d’un point de vue intellectuel. »
L’intelligence de la main
C’est le titre de l’article paru sur laviedesidées.fr, relatif au livre précédemment cité et que je vous invite à lire par ici:
Un livre qui peut contribuer à (re)considérer le travail manuel, à rétablir tout du moins un certain équilibre, et à se peut-être encore plus de questions qu’à votre arrivée ici 😉
Bonne lecture et à bientôt !
Emmanuelle